mercredi 28 décembre 2016

Co-opération dans l'aide humanitaire

Voci l'atticle parru le 23 décembre 2016 suite à notre intervention auprès des étudiants du lycée Guy-Chauvet réalisé par  Marie-Pierre Pineau, "corr journal "La Nouvelle République"  par ; Corr. Marie-Pierre Pineau
Vienne - Loudun - Éducation


Des lycéens parrains d'étudiants thaïlandais
23/12/2016 05:38
Guy et Montri, présents pour un échange autour de l'école de Makhamtao.
Le lycée Guy-Chauvet veut sensibiliser ses élèves aux difficultés qu’éprouvent des enfants de leur âge dans certains pays et particulièrement la Thaïlande.
Makhamtao Project est le projet sur lequel vont travailler les lycéens de seconde en anglais appliquée, pendant le deuxième semestre de cette année. Un projet, initié par Mikaël Bichon, professeur de mathématiques, dont l'objectif est de parrainer un ou deux étudiants thaïlandais du village de Makhamtao, situé à 180 km de Bangkok.
L'option anglais appliquée qui se poursuit de la quatrième à la terminale permet un enseignement à double niveau, rappelle le proviseur Philippe Rigault. En l'occurrence, l'anglais avec Stéphane Aubagnac en classe de mathématiques avec Mikaël Bichon. « L'occasion de voir que ce n'est pas facile non plus pour les professeurs de parler une langue étrangère », poursuit le proviseur.
Avant tout un projet pédagogique
« Mais nos élèves sont demandeurs de nouveaux projets et nous sommes partis sur une idée un peu différente et en dehors du lycée, qui permet également de sensibiliser les élèves à l'action humanitaire », explique Mikaël Bichon. Pour cela, il a fait appel à Guy et Montri de l'association « Les amis du vieux tamarin », association à vocation humanitaire créée par Montri, lui-même originaire de Makhamtao.
Celle-ci a financé l'installation d'un bloc opératoire après le tsunami, permis la construction d'une réserve d'eau potable ou financé 26.000 repas à la cantine scolaire. Ils sont venus, en anglais, s'exprimer autour de l'école, de la vie des élèves… De quoi donner des idées à ces derniers qui doivent trouver un logo et un slogan pour lancer leur campagne de collectes de dons.
Avec une première idée sympathique, la réalisation d'un repas thaï, pour 80 personnes, en partenariat avec les élèves du lycée Marc Godrie, dont les bénéfices seraient reversés à l'association. L'occasion pour ces mêmes élèves d'approfondir leur cours sur la connaissance des autres cuisines du monde, grâce à une intervention de Guy et Montri.
Parallèlement des articles thaïlandais seraient également mis en vente. Différentes actions seront proposées tout au long de l'année, avec par exemple, l'intervention d'une orthophoniste spécialisée en langue thaï. « C'est avant tout un projet pédagogique qui permet de diversifier le travail, plus concret que d'habitude » conclut le proviseur.
Corr. Marie-Pierre Pineau
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Voir le journal : http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2016/12/23/Des-lyceens-parrains-d-etudiants-thailandais-2947403



mercredi 30 mars 2016

Compte rendu du voyage 2016

Compte rendu du voyage 2016




Nous avons reçu trois groupes, à nouveau, cette année mais pour des périodes plus courtes.

Avec notre 1er groupe, composé de 6 personnes dont Marie Claude, la Présidente de notre association, nous découvrons Makhamtao et ses environs, dans la sécheresse. La rizière comme l'an passé, ressemble à la savane... ! La mousson n'a donné que le 1/3 des pluies attendues, puis le vent dominant du nord-est à fait le reste. Un vent sec et permanent, il ne pleuvra seulement qu'en juin. Si tout va bien labours, semailles puis 100 jours d'attente pour une prochaine récole. Il n'y aura du riz, peut-être, qu'en décembre. En attendant, pas de travail pour les journaliers et comme le pays est en crise politique et économique, les chantiers même lointains se font rares.... !

A la visite de l'école pour remettre les fonds, d'une façon symbolique, les membres présents peuvent vérifier les enregistrements sur les deux comptes : l'un pour la bourse Kangkorn de l'école et l'autre sur le compte des parrainages. Cette année votre générosité en dons a battu tous les records. Pour des raisons de sécurité nous ne pouvions sortir l'argent physiquement soit 1,500 000 Bht. Ensuite une petite réunion au cours de laquelle nous avons traité les urgences et les questions qui nous tenaient à cœur.

Kou Modt nous informe que la situation est plus que délicate pour les démunis. Nous décidons une aide d'urgence exceptionnelle de 248 200 Bth soit 8864€, nous n'avons jamais versé autant pour une aide alimentaire. Nous garantirons un repas quotidien pour chaque élève non parrainé jusqu'à la fin 2016, cela fera un total 12 410 repas. Je me permets de signaler que nous pouvons nous le permettre car la vente des livres nous dégage de larges bénéfices.

Nous évoquons la dernière maison, construite sur le même terrain que les deux maisons sociales ainsi que les travaux d’extension dans les deux premières. La famille monoparentale : le papa et ses deux enfants sont à l'abri et la fillette en sécurité. Puis pour finir, le cas d'une maman avec deux filles, Mlle KHAMPORN qui a déjà subit l’opération d’un œil, ce qui lui a permis de recouvrer 70% d’acuité visuelle. Pour le second œil, il faut attendre les résultats définitifs pour parler de réussite.







Au cours de la discussion, Kou

Modt nous signale qu'elle fait office de directeur sans augmentation de salaire.

Monsieur Narong HARSAP, l’ancien directeur avec lequel nous avions travaillé en coopération depuis des années, est malheureusement décédé d'un cancer. Il n'aura été que 18 mois à la retraite. Pas de nouvelle jusqu'à présent du nouveau directeur, celui qui voulait changer le fonctionnement des compléments de parrainages pour les mutualiser. Nous passons près de 3 heures ensemble.

Sortie de l'école, Marianne et Jean Louis, le parrain de Chanitporn KHAMPORN (dossier 2013-003), sont impatients de rencontre sa maman ; c'est cette maman qui s'est fait opérer d'un œil. Nous arrivons chez elle, la jeune maman se tient débout, marche sans hésitation. Depuis des années, nous l'avons toujours vue assise, elle nous regarde, nous sourit, suit nos gestes. D’habitude, sa tête était immobile sur son corps (voir le témoignage de parrains)..... J'ai les larmes aux yeux, les membres de l'association aussi, c'est grâce à vous que cette jeune femme voit à présent ses deux fillettes.... !

Ce n'est pas fini pour aujourd'hui, il nous faut aller voir la dernière maison construite et ses locataires. Nous trouvons une maison très propre. L'homme nous dit qu'il ne boit plus, nous visitons la maison. Il n'y a rien à redire. Il a retrouvé du travail dans un abattoir de volailles, il fait les nuits, tout va bien à présent. Le soir, les deux enfants s'enferment dans la chambre, le papa les réveille à son retour du travail vers 1h30... ! Nous demandons à la voisine, notre locataire de surveiller. Les deux premières maisons ont été rehaussées de 40 cm. Cela a pu créer une chambre sous les maisons.

Nous continuons les visites dans diverses familles, nous notons les plus nécessiteuses pour qu'elles reçoivent quelques kilos de riz. Une famille dont la petite fille en trithérapie, habite dans une maison dont les tôle percées ne passerons pas la prochaine mousson. La grand-mère nous demande s'il était possible de changer la toiture. Que faire sur une charpente en bambou brisé, prêt à tomber... ! Je suis fatigué, il fait très chaud (36), je regarde le sol et lui dit : tant que la maison sera dans un tel état de saleté comme celui-là, nous ne prendrons pas la peine de monter un dossier. Nous repasserons dans deux semaines et ferons un nouveau point. Montri lui signale que nous aurons besoin de son titre de propriété. Lorsque nous aidons à reconstruire une maison, nous avons besoin de garantie pour l'hypothéquer pendant 15 ans. L'association n'est pas la loterie nationale....

Michel, notre aide cuisinier des grands jours nous rappelle qu'en novembre 2008, il était présent lors des grandes inondations et que cette foi-ci avec Pierrette, son épouse, ils constatent tout le contraire.... Je leur explique que dans les deux cas il n'y a plus de travail, pas de riz et que le peu d'eau est réservée à la consommation humaine. Par contre la sécheresse n'apporte pas de maladies comme les inondations lorsque cela dure 6 semaines.

Plus tard à la fin de notre voyage, au poste frontière Cambodgien, notre groupe découvrira encore une autre misère, celle des bras Khmers qui se louent à la journée poussant de lourdes charrettes, s'en retournant le soir dans leur pays, exténués, le ventre vide... Se pliant au bon vouloir de leurs patrons. Notre réflexion : nos enfants de Makhamtao malgré la sécheresse, sont bien lotis comparé à leurs voisins Khmers.... !

2e groupe - Nous serons ensemble une semaine. Martine et Jean-Michel feront le point avec leur filleule. Cette famille aussi avait tenté sa chance à Bangkok pendant 3 ans. Un loyer trop cher pour un logement de moins de 30m², les trois filles étant en âge à faire des études, la famille ne pouvait faire face. Ils sont revenus au village natal, dans une maison de planches et de tôles, la solidarité familiale aidant, la vie est plus facile. Les parrains voyant leur dénuement, décident de parrainer les 3 filles, ils nous affirment qu’ils trouvent injuste de ne donner la chance de s'en sortir qu'à une seule...

Chantal et Yves tenaient à faire ce voyage, ce retour à l'école. Ils y avaient mis tout leur cœur pour monter un voyage scolaire au bord de la mer qu'ils ont appelé « La balade de Pierre ». Ce voyage a eu lieu le 9 décembre 2015 : 181 enfants (petits et grands) sont partis à l’aube découvrir la mer de Chine dans le Golfe de Thaïlande à Bang San, 300 kms ce n'est pas rien. L'école a fait tout son possible, 4 bus, 15 accompagnateurs, la moitie d'entre eux découvrent la mer pour la première fois : journée mémorable, visite d'un Aquarium Maritime, balade et bain de mer pendant 2 heures et demie, que du bonheur... Les donateurs auront les commentaires traduit par Montri, j'aurai bien aimé partager ce voyage avec eux rien que pour découvrir ces visages émerveillés.... !

Avec ce groupe nous sommes allés à la rencontre d'autres familles parrainés dans les cinq villages que les amis du vieux tamarin soutiennent.

Le dernier groupe était le candide de cette année, cela fait longtemps qu'ils sont à nos cotés mais parrainent depuis 3 ans. Heureux de rencontrer leurs filleuls mais surpris du dénuement de certaines familles. On a beau vous expliquer mais sur place ce n'est pas la vidéo... ! Il y a en prime la chaleur, les odeurs de plus cette année pas un brin d'herbe verte. Heureusement la visite n'était que de 48 heures. Les marraines Sylvie et Murielle, s'attachant aux enfants, il ne faut pas s’attarder, les émotions fortes activent les larmes. Dans ce groupe, nous avons Elias, un enfant adopté par Sylvie et Franck, d'origine Éthiopienne, il est la coqueluche du voyage. Cheveux crépus, yeux en amande, sourire coquin pour ses 11 ans. C'était sans doute la 1ère fois qu'un enfant d'origine africaine se mêlait aux villageois. Il a eu du succès, notre Elias... !

Fin février, nous sommes de retour tous les deux comme d’habitude. En présence des groupes nous surveillons les visites mais nous ne pouvons résoudre certains problèmes.

Reunion avec Kou Modt au sujet  :

  1. Des candidatures : trop nombreuses demandes de parrainage : 27 en tout. Pour nous c'est trop... ! L'école subit la pression des parents (pourquoi pas la mienne ?). J'explique qu'il est impossible de trouver 27 parrains et que cela devient n'importe quoi. Même en temps de crise économique et par manque de riz.
  2. Sakawat ROADSTIEN : il sera demandé aux professeurs de son lycée professionnel, à Lopburi, si cela vaut la peine qu'il poursuive des études. On craint qu'il ait déjà touché à la drogue... ! On attend. De toute façon s'il bénéficie d’une bourse, elle ne lui serait versée que chaque semaine car la famille est trop dans le besoin... Pour son petit frère, la bourse repend après avoir été en sommeil pendant 2 ans, nous avons contrasté qu'il est doué manuellement.


A l'école 181 élèves : maternelle, primaire et secondaire.

Nous passons notre lundi à l'école pour suivre le cas des derniers enfants. Il fait très chaud nous décidons de faire les séances photos car avec 40° et le vent brûlant de cette année, il est plus prudent d'être sous le préau de l'école, cela nous donne l'occasion de voir l'école évoluer. Sur les conseils de Kou Modt, nous ne proposons qu'une rupture de parrainage. La crise économique est trop dure cette année et cela poserait plus de problèmes que cela n'en résoudrait.


Nous assistons aux coupes de cheveux réglementaires des garçons, une semaine avant les grandes vacances, dur - dur.... ! Puis dans l'après midi les coupes de cheveux des filles hauteur du col du chemisier pour cause d'entre elles est dans la peine. Sunisa, très bonne élève, pourrait devenir professeure ou manager dans l'alimentation. Elle nous explique que son père, qui ne la voit pratiquement pas, a refait sa vie, il a eu deux autres enfants et n'a jamais donné un sou depuis qu'il l'a déposée chez sa sœur (la tante de Sunisa). Il veut que Sunisa arrête ses études après son BAC. On est obéissant en Thaïlande, sa tante ne dit pas grand chose, c’est une question d'argent et cette année il n'y pas eu de récolte de riz, nous ne savons que dire... La nuit portant conseil, une jeune fille si régulière ne posant jamais de problème, comment la laisse tomber...!

 Le lendemain matin nous retournons la voir et lui annonçons que nous allons tout faire pour l'aider. « Oui, mais Papa » ! Nous en faisons notre affaire. Nous savons que son père a surtout peur de débourser de l'argent. Nous faisons les comptes : il faudrait 60 000 Bht pour l'année scolaire, les parrains versent d’habituellement un peu près 10 000 Bth, la tante versera 20 000 bht pour la première année, il nous resterait à trouver 30 000 Bht soit 850 €. L'association organisera une entraide ou un co-parrainage. Mais donnons à Sunisa la possibilité d’exploiter son intelligence et son courage, cela est l’objectif de l'entraide.

d'invasion de poux... ! Puis traitement en cœur avec le tuyau d'arrosage. Tout se passe dans la bonne humeur.... ! L'explication de la direction : les familles n'ont pas forcément les moyens de traiter chez elles. Après l'école nous rendons visite à quelques grands. Ceux et celles qui sont à l'école de Lopburi. L'une.


Nous allons dire au-revoir à la famille KHAMPORN, fin mars, la maman passera une visite pour son œil opéré et dont elle a recouvré 70% d’acuité visuelle. Elle descend l'escalier de sa maison sans se tenir à la rampe, accoure vers moi pour me donner l'accolade (chose rare de la part d'une femme envers un homme, en Thaïlande). Si tout va bien l’opération du second œil se fera prochainement. L'association « c'est à dire vous » a rendu la vue à cette jeune maman c'était inespéré et formidable.

A consulter aussi  dans NOS LIENS "La ballede de Pierre" ou
 : https://laballadepierre.blogsport.com
Guy et Montri

mardi 5 janvier 2016

Projet Royal 2015



Un projet Royal 2015

In English please go to NOS LIENS "A Royal Projet 2015"  or Google  http://royalproject2015.blogspot.fr/

Mars 2015, la tournée des visites aux familles des enfants parrainés touche à sa fin. Nous avons rencontré environ 75 familles. Dans certaines, nous constatons une amélioration : les notes des enfants progressent. Dans d'autres c'est l'immobilisme,  voire même le découragement.
 
La température monte de jour en jour et devient accablante, nous approchons des 40°C dans les rizières, sur la moto pour faire nos tournées. Il nous reste une famille à visiter à Ban Khongsaikao.

Nous ne la connaissons pas encore, nous savons seulement que c'est un foyer mono  parental : un père et ses deux enfants. Sa femme l'a quitté il y a quelques mois.

 Là où nous arrivons, des baraquements où il y a quelques années les négociants stockaient le riz, vétustes et même délabrés. Nous avançons vers cet assemblage de planches et de tôles, un homme maigre, accroupi, sans âge tient un petit poisson empalé sur un morceau de bambou, sur la braise,  ce sera son dîner. Un peu plus loin, un couple de réfugiés birmans  (avec 2 enfants) le visage poudré de la crème de Thanakha (une pâte cosmétique blanc-jaune d'origine végétale couramment utilisée en Birmanie pour couvrir le visage et parfois les bras des femmes et des filles, et occasionnellement des hommes et des garçons). La femme marche en boitant jusqu'au déhanchement, les deux enfants  nous regardent étonnés. Montri demande où se trouve la famille Preecha ONN-SRI,  nous n'avons aucun repaire....! 

Finalement, ils habitent dans l'un de trois logements plus loin.  Nous approchons du logement en question, un homme en sort, plutôt jeune, c'est le père de la petite fille Sookjai âgée de 8 ans, elle est en CE2 et du petit garçon Chaiyapon, 5 ans, en 2ème année de maternelle, tous les deux sont  scolarisés à l'école de Ban Sataey, à 2 km. Nous les avons parrainés en urgence il y a 5 mois. Nous venons faire le point.

Le père 39 ans environ ne travaille qu'occasionnellement.  Son visage nous semble très fatigué, mais nous constatons qu'il a des marques d'alcoolisme....! Nous sommes bouleversés de rencontrer cette famille dans un tel dénuement physique et moral. Ils n'ont rien à manger ! Nous allons commander 30 kg de riz, nous lui en donnons la moitié ce jour, le reste il l'aura plus tard. Nous craignons qu'il n’en vende pour acheter de l'alcool...

Le lendemain, nous retournons à l'école pour faire le point après nos visites et faire nos adieux avant de partir. Nous contons à Kou Modt  notre visite à famille Preecha ONN-SRI de la veille, nous craignons pour la fillette.... Le garçon est trop jeune pour se rendre compte du dénuement profond (mais aussi par son retard mental). Nous ne pouvons rien faire pour cette année et cela nous attriste. Nous pensons que dès notre retour en France nous en parlerons au bureau afin d'agir.
 
Kou Modt nous promet de surveiller particulièrement cette famille, cela nous rassure un peu. Elle bouge de son côté, elle informe les autorités de la précarité de cette famille. Par chance, cette année, le Roi RAMA IX aura ses 89 ans le 5 décembre 2015, l'éducation nationale souhaite faire un geste de bonté envers le Roi en aidant à construire autant de maisons pour des démunis, le nombre en rapport à son âge.

 Avec notre accord, un dossier est rondement élaboré, il est accepté par les autorités. Dans le royaume nous avons eu la chance d'être choisis parmi les  89 projets à réaliser.  Nous obtenons la somme de 80 000 bht. Pour le reste, c'est à notre charge.

Nous possédons déjà le terrain qui est viabilisé. Cette maison sur pilotis sera bâtie à côté des deux autres, construites par l'association il y a 3 ans, à la sortie de Ban Sataey en direction de Makhamtao.

Kou Modt nous fait une demande d'aide de fonds en bonne  et due forme, toujours pour la transparence de l'association. Elle nous donne aussi le montant des devis soit un total de 250 000 bht. Son époux nous offre du bois de récupération soit 20 000 bht. 150 000 bht restent à notre charge. Cette maison sera construite dans le même style que les deux premières, un peu plus haute et plus grande.

Nouvelle démarche de Kou Modt auprès des autorités, la France (LAVT) acceptant le projet, elle reçoit rapidement la somme promise. Il faut faire vite pour le règlement, la maison doit être terminée pour le jour anniversaire du Roi, le 5 décembre 2015. Nous sommes déjà début septembre !...

Nous avons profité de la présence des artisans pour faire surélever les deux autres maisons car on ne pouvait pas marcher droit entre les pilotis.

Le 5 décembre la maison à fière allure pour son inauguration.

L'association des Amis du Vieux Tamarin est heureuse d'avoir, à nouveau, mis une famille  à l’abri, dans des conditions de confort respectables. Les fonds pour la construction de cette maison proviennent des bénéfices des repas réalisés et d’une partie de la vente produits artisanaux.

C'est la 6ème maison construite par les Amis du Vieux Tamarin pour  "la protection de l'enfance".

Guy et Montri