Un projet de construction : une maison
pour Sakawat
Le projet se concrétisera
cette année : une maison de 25 m² pour cette famille de 5
personnes dont les 3 enfants sont
parrainés, et qui vit depuis des années
dans un habitat insalubre. Mais elle ne
possède pas de terrain, ce qui nous pose problème. Après trois réunions avec
les autorités du village de Ban Sataey et de la communauté de communes, nous sommes tombés sur l’accord
suivant :
- dans un premier temps,
achat d’un terrain constructible de 400 m² . (coût 100 000 bath soit 2 500 €).
Ce terrain est donné à l’école de Ban Sataey, à charge pour elle d’en gérer le
bon usage ; si elle venait à y manquer, le terrain et les constructions
reviendraient, via notre association, à la bourse KANGKORN. Cette dernière fera
l’avance des fonds pour l’achat et la mise hors d’eau du terrain et
l’association remboursera dès qu’elle se sera procuré les fonds nécessaires –
avant la fin 2012. Nous sommes en attente des devis.
-
Dans un deuxième temps : construction de la maison dont le coût est estimé à moins de 3000 euros. Les
fonds viendront en partie des familles de parrains et le complément, de notre association. Le
coût sera réduit car la communauté de communes fournira la main d’œuvre
gracieusement. Il restera la possibilité de construire deux autres maisonnettes
sur ce terrain .
Nous
espérons que le chantier sera terminé avant la prochaine mousson- l’an passé,
cette famille avait un mètre d’eau dans la maison et a dû se réfugier pendant
six semaines au dispensaire local.
Le
père de Sakawat est ouvrier agricole, autrement dit, homme à tout faire.
De faible constitution, il travaille pourtant
sans aucune protection lors des traitements dans la rizière. La maman
quitte souvent le domicile pour travailler ailleurs et les trois enfants restent alors avec leur
père. Nous les avons visités à plusieurs reprises : ils nous semblent bien
traités mais tristes.
Comme toujours, cette action a
pour but la sauvegarde de l’enfance.
Nous y avons donc mis une règle très
stricte : la famille de Sakawat aura la jouissance de la maison jusqu’à la
fin des études du dernier enfant ; ensuite elle devra rendre le logement
dont le loyer annuel symbolique sera de 100 bath 2€50). Cette mise à disposition temporaire se
justifie doublement : nous ne pouvons leur offrir la maison puisqu’ils ne
sont pas propriétaires du terrain, d’une part et, ce couple nous paraissant
très fragile, nous ne pouvons prendre le risque de les voir vendre la maison et
disparaître avec le fruit de la vente, d’autre part.
Un toit pour être au sec (Un toit comme les autres)
Depuis l’année passée nous envisageons de mettre en œuvre
la construction d’une maison ; un abri
pour une famille et une fratrie de deux garçon et une fillette. Cette famille,
d’une grande pauvreté, leur habitation fait main de 15m² environs, quatre
piquets maintiennent un tressage de bambou pour mur et de tôles rouillées comme
toit (du bric à brac). L’année précédente nous avions fait installer des WC et
douche à côté de leur maison, ils faisaient cela dans la nature. Pendant les
moussons et depuis trois années, l’eau rentre dans la maison jusqu’à 1 mètre de
hauteur. La famille se réfugie dans un centre de secours en novembre et
décembre 2011 cela a duré 6 semaines.
Chez Champoo, frère de Montri ce matin à 9h, Guy et Montri organisent une réunion pour la mise en place une aide pour cette famille. Sont présents, Mes Somport et Champoo KANGKORN, les représentants des amis du Vieux Tamarin de France en Thaïlande avec la présent de Monsieur Paiwong CHITNABOOT, le Président de la communauté de commune et de son assistant, l’ex sous-directeur de l’école de Ban Sataey. L’assistante sociale nous rejoindra plus tard après une autre réunion.
Dans un premier temps, regard sur un terrain disponible et constructible. Pour le moment il y a très peu de terrains de libres, les besoins en champs des rizières sont si importants et les prix de la terre ont flambe depuis deux ans.
Des terrains pourraient nous convenir mais
avec les fortes inondations cela mettrait cette famille dans la même situation
que précédemment.
Pour la construction la question se pose sur
des matériaux en bois, en ciment un du préfabriqué. Le prix du bois est devenu hors
de prix. Une dépense obligatoire se fera de toute façon il faudra surélever le
terrain. Le travail consiste à l’achat de la terre et des gravas de les
transporter au lieudit et de niveler le tout.
Pendant réunion, Monsieur Paiwong CHINABUT
téléphone aux services de la préfecture pour connaître les droits et devoir
d’une commune et d’une association car c’est la 1ère fois que cela
se présente ici pour la construction d’un logement social. Réponse de Monsieur
le sous-préfet : il y aurait possibilité d’accord mais en acceptant le
concours de l’architecte de la communauté de commune.
Guy soulève un problème de sécurité pour les
donateurs : le projet se réalise et dans quelques années l’un des parents
vient à disparaître, le survivant se refait une situation mais doit quitter
cette maison pour aller dans un autre village, que devient la maison ? Le
survivant a-t-il le droit de la vendre et d’empocher l’argent ? Silence! chaque
un réfléchit, une solution finit par naître, le terrain restera la propriété de
la bourse KANGKORN
9h30 Kou Modt nous rejoint, elle est
enseignante et assistante social de cette école où elle enseigne depuis 34 ans. Elle connait tout le monde, ses premiers
élèves sont aujourd’hui les parents de ceux qui sont dans l’école à ce jours.
Pour notre association c’est une richesse précieuse, c’est notre encyclopédie
locale. Son arrivée nous éclaire, elle apporte de l’eau à notre moulin. Dans ce cas l’école pourrait devenir propriétaire car l’école est sous l’état alors que la communauté
de commune est sous le gouvernement et ici c’est très changeant, la politique
n’est pas stable. L’assemblée opte pour l’idée de sécurité le bien, ira pour
l’école. Elle aura la gestion de ce
patrimoine dans le but bien précis que le donateur a imposé. Si un jour cette
l’école ne remplissait pas son devoir, ce terrain et les constructions
redeviendraient à notre association (le tout restera propriété de la bourse
KANGKORN)
Montri propose de faire une avance de
200 000 baht soit 5 000 euros, ce montant sera étudié pour voir s’il
boucle de projet ! Nous savons que si la prochaine mousson était
raisonnable et sans trop d’inondations, LADVT aurait plus de disponibilité pour
ce projet car cette année nous avons débloque 129 168 baht (soit
3 312 euros) pour la cantine et pour les réparations des dégâts de cette
école.
C’est l’heure d’une petite pause, Phi Nid,
femme de Chompoo apporte le petit déjeuner thaï (très consistant), viande, poisson,
légume et le riz locale des rizières d’à côté. C’est le plus important repas,
cela permet de faire repartir la discussion.
Tous ceux qui sont autour de cette table se connaissent bien et ils
n’ont qu’un seul but, améliorer le sort des plus démunis. Le Président de la
communauté de commune passe la moitié de
son temps au téléphone pour avoir des renseignements la confirmation sur
tel ou tel point. Nous avançons :
première approche une vue sur un terrain pour la construction une maison en
bois et en kit démontable à tout moment et un négociable. Monsieur Paiwong
CHITNABOOT pourrait faire la négociation pour un terrain à un meilleur tarif.
Il est 10h05, la discussion repart à nouveau
sur la nature des matériaux nouveau qui sont d’un coût très raisonnable il y
aurait moins de bois. 10h30 le propriétaire d’un terrain téléphone, négociation
sur le prix de la terre au départ, il est question de 120 000 bath les 400
m² qui se trouve à la sortie de Ban Sataey en direction de Makhamtao.
L’assemblée écoute avec attention, la conversation téléphonique : résultat
final le prix sera 100 000 bath soit 2 500 euros. Il y aurait possibilité de mettre 3 logements.
Pour aller très vite, l’argent sera avancé par la bourse KANGKORN, cette bourse
qui fût crée il y a 27 ans par les frères KANGKORN et Guy, aujourd’hui il y a
1 500 000 bath, seul ses intérêts font vire l’école.
10h45,
fin de la réunion, nous donnons le feu vert pour l’achat de la terre et en fait
don à l’école Ban Sataey.
1, Il est décidé qu’un loyer symbolique de 100
bath par an sera demandé, donnant l’impression que le locataire participé
2, Ne pas faire croire que les françaises font
des cadeaux
3, Dès que le dernier enfant aura terminé ses
études, les locataires n’ayant plus d’enfant à charge, devront quitter le logement.
D’autres idées viendrons pour faire murir ce
projet, nous sommes en Asie, il est sage d’aller à la vitesse locale
Guy et Montri
A voir sur le parrainage: http://montrietguysuivent.blogspot.fr/
Guy et Montri
A voir sur le parrainage: http://montrietguysuivent.blogspot.fr/
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