jeudi 25 octobre 2007

L'association Les Amis du Vieux Tamarin


La force d’écrire, la force de vivre !

J’ai puisé ma force à deux sources différentes : celle de mon pays natal en Asie, et celle de ma patrie d’adoption en Occident.
Mon arrivée en France réalisait mon rêve d’évasion de toujours. Ce n’était peut-être pas ce pays qui avait occupé mes pensées, mais j’étais là, en Occident. Moi, fils d’un paysan thaï, j’ai échappé à l’avenir qui m’était promis, identique en tous points à ce qu’avaient vécu nombre de générations avant moi.
Une sorte de témoignage afin de remercier tous ceux qui m’ont aidé, m’ont tendu la main, et ont croisé mon chemin, tous ces gens pleins de générosité, avec un sens du partage tel qu’ils sont allés jusqu’à aider les enfants du Tamarin dans leurs études. En effet, avec mon compagnon Guy, nous mettons très rapidement en place, une chaîne de solidarité franco-thaïe sans tapage médiatique, sans autosatisfaction. Soutien à la famille de là-bas d’abord, puis, très vite, soutien sans faille à l’école du village : éduquer, construire, nourrir…Autour de ce projet, partagé peu à peu par nos nombreux amis venant de tous horizons, se crée un réseau, discret mais combien efficace, de parrainages.


Autre fruit de notre livre, la toute nouvelle association des Amis du Vieux Tamarin. Le vieux tamarin, symbole de mon village, a conquis le cœur de mes lecteurs. Cette association a pour but à continuer d’aider à la scolarité les enfants de mon pays natal.
Après sept mois de négociations, nous venons d’obtenir des fonds auprès de la Fondation du Crédit Agricole (68.764 euros), grâce auxquels l’hôpital Patong de Phuket sera équipé d’un bloc opératoire au mois d’octobre. Auparavant, en coopération avec Madame Catherine PEROT, présidente de l’Association Orchidée Adoption nous avons récolté 40 350 euros en faveur des victimes du tsunami. Quant aux écoliers de mon village natal, ce sont 35 enfants qui à ce jour mangent quotidiennement.


Notre vie n’est pas comme celle des autres, et jamais, Guy et moi, n’aurions espéré une telle solidarité autour de l’enfant du vieux tamarin que je suis. Au-delà de toute attente, notre livre fait germer la connaissance, pousser la tolérance, éclore le partage, s’épanouir l’amour, et se flétrir le racisme !

Montri Hautemains & Guy Madalena-Pougeolle,

Auteurs :
Montri, fils d’un paysan thaï
,
un récit autobiographique aux Editions

2 commentaires:

JND a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
JND a dit…

Félicitations pour votre travail, continuez ainsi . Nous donnons le bonjour à la famille en Thaïlnde . Bonne année 2009 . La famille Dupré .